Voyage à moto en Inde
Un voyage à moto inédit sur les traces de la célèbre “Grande traversée du Zanskar” à la rencontre de la terre et des hommes… C’est la grande nouveauté 2023 ! Les nouvelles routes qui relient la région du Zanskar au reste du Ladakh et à l’Himachal Pradesh nous permettent de réaliser deux superbes boucles au départ de Leh. Avec le confort du vol aller/retour Delhi-Leh, vous parcourez près de 1500 km au coeur du Zanskar et de la Transhimalayenne.
La nouvelle piste qui relie Lamayuru à Padum est de toute beauté, technique par endroit ou encore épique dans les gorges de la rivière Zanskar. Tandis que la Transhimalayenne continue de pousser à ses limites l'homme et sa Royal Enfield.
Parsemées de monastères d’une autre époque, les profondes vallées aux sommets enneigés sont habitées par une population ladakhie majoritairement bouddhiste, au mode de vie ancestrale, accueillante et soucieuse de son hôte.
Le plateau tibétain accueille depuis des générations les nomades Changpa avec leurs troupeaux de chèvres pashmina et de yaks. Les 3 lacs offrent des paysages extraordinaires où les montagnes se fondent dans les eaux cristalines.
14 jours dont 9 de moto +/- 1500 km
De mai à septembre en départs garantis
A partir de 2450€ / pilote et 2110€ / passager,ère
12 participants maximum
Confort du vol aller/retour Delhi-Leh
Une équipe locale sans intermédiaire
Télécharger les programmes détaillés ou contactez-nous pour en savoir plus
Accueil à l’aéroport international et transfert à l’hôtel à Delhi. Journée libre. Possibilité de visiter l'ancienne ville (XVIIème siècle) avec la Grande Mosquée (Jama Masjid), le Fort Rouge, un exemple parfait de l'architecture Moghol et le Bazar de Chandi Chowk (vieux Delhi). Logement à l’hôtel (216 m alt.).
Tôt le matin, vol intérieur pour la capitale du Ladakh, point de départ de notre raid en Royal Enfield. Accueil par votre guide francophone et installation à la guesthouse. L’altitude élevée de Leh (3500 m alt.), nous impose de rester au calme durant cette première journée dédiée à l’acclimatation. Logement en guesthouse (3500 m alt.).
C’est le grand départ, nous prenons en mains la Royal Enfield et mettons le cap à l’ouest par la route de Kargil menant au Cachemire. Peu avant Nimmu, nous pouvons observer le point de confluence des fleuves Zanskar - Indus. Le long des rives de l’Indus, nous traçons la route au travers de gorges impressionnantes qui abritent plusieurs monastères à ne pas manquer (Alchi, Likir, Rizong). Le monastère antérieur au 10ème siècle qui domine le village de Lamayuru depuis un rocher escarpé, est le plus vieux gompa connu du Ladakh. Autrefois les criminels y jouissaient du droit d’asile, ce qui explique son nom de « Tharpa Ling ou lieu de liberté ». Logement en guesthouse (3500 m alt.).
Aujourd’hui, nous empruntons cette nouvelle piste qui relie la région du Zanskar à la vallée de l’Indus, magnifique, grandiose mais aussi technique, nous évoluerons au cœur de la célèbre « Grande traversée du Zanskar ». Depuis Wanla, nous commençons l’ascension du Sirsir La (4804 m alt.) par des gorges escarpées, puis peu à peu l’horizon s’ouvrent et laisse apparaître l’immensité himalayenne. Viennent ensuite le col de Singe La (5056 m alt.) et la descente vertigineuse rejoignant les gorges de la rivière Zanskar. A flanc de montagne, nous longeons la Zanskar par une piste taillée dans la roche avant de rejoindre une large route bitûmée (celle qui fait du bien) qui nous emmène jusqu’à la capitale du Zanskar, Padum. Logement en guesthouse au pied du monastère de Karsha (3500 m d’alt.).
Ce matin, nous prenons le temps de visiter le monastère de Karsha, pour les plus courageux ou les plus pieux, il est possible d’assisté à la prière du matin (tôt le matin). Nous reprenons ensuite la piste qui nous emmène en Himachal Pradesh en longeant la rivière Tsarap puis par l’ascension du Shinku La (5053 m alt.). A partir du col, la piste se transforme en une large route bitumée, les paysages du Lahaul dévoilent alors leurs vallées verdoyantes, l’altitude diminue et une multitude d’odeurs végétale embaument l’atmosphère. Le bouddhisme et l’hindouisme cohabitent dans bon nombre de villages à l’image de la région qui, géographiquement, est située entre le sous-continent indien et les grands espaces himalayens. Logement en guesthouse (3200 m d’alt.).
Par la route Transhimalayenne, nous laissons le Lahaul derrière nous et entrons progressivement dans un univers complètement minéral à l’approche du Baralacha La (4800 m alt.) encore recouvert de neige à cette époque de l’année. La descente vers le plateau de Sarchu est l’entrée proprement dite dans le territoire du Ladakh. Jusqu’à Leh, nous ne redescendrons plus au-dessous des 4300 m d’altitude. Logement en camp fixe (4300 m alt.).
Nous longeons d’abord un canyon sur 25km, puis une série de loops entame le passage successif de deux cols d’altitude, le Nakeela (4738 m alt.) et le Lachuglung La (5064 m alt.) avant de redescendre dans les gorges étroites de Pang où quelques bouquetins patrouillent régulièrement à la recherche de nourriture. A l’approche des « Morey Plains », nous empruntons une large bande de terre sablonneuse coincée entre deux montagnes, des tentes en poils de yak se dessinent à l’horizon, nous approchons du territoire des nomades Changpa, les premiers habitants du Ladakh. Il nous reste encore un col à franchir, le Tanglang La (5359 m alt.) avant de déboucher dans la vallée de l’Indus avec ses villages et ses monastères. Logement en guesthouse (3500 m d’alt.).
Journée détente, le temps de reprendre son souffle, repos, balade à pied, resto, shopping, monastères et pûjâ… Leh mérite de s’y arrête un jour complet. Logement en guesthouse (3500 m d’alt.).
Batteries rechargées après cette courte pause, nous remontons l’Indus sur environs 160km jusqu’au check post de Mahé bridge. De l’autre côté du pont, nous entrons dans le territoire des nomades Changpa, les premiers habitants du Ladakh. Nous bifurquons au travers des montagnes par une petite route en direction du col de Namshang La (4800 m alt.). Des tentes en poils de yak se dessinent à l’horizon et nous observons au passage les nombreuses marmottes, yaks, dzo, chèvres pashminas, renards, ânes et chevaux sauvages. Ensuite, la route qui mène à un premier lac turquoise, le Tso Kiagar, se transforme à nouveau en piste caillouteuse jusqu’au lac Tsomoriri (18km de long). Logement en camp fixe (4540m d’alt.).
Le village de Korzok, est habité en permanence par une petite communauté de nomades Changpa, ce qui fait de lui, l’un des villages en activité les plus hauts d’Asie. Nous rejoignons un bref instant la vallée de l’Indus puis entamons le passage successif de deux cols, le Kaksang La (5435m alt.) et le Thato La (5071m alt.), par une route étroite (très peu fréquentée) ouverte aux touristes occidentaux depuis peu de temps. En chemin, nous rencontrons également deux petits lacs d’altitude (le Yaya Tso et le Mirpal Tso). Une arrivée majestueuse au Pangong Tso clôture cette journée en beauté. Le lac (134km dont les 2/3 se situe au Tibet) affiche une palette de bleus intenses qui contraste avec les couleurs minérales de la roche. Logement guesthouse (4225m d’alt.).
Aujourd’hui pas de col, nous descendrons progressivement jusqu’à 3200m d’altitude. Après 70km, nous rejoignons par de splendides gorges la rivière Shyok qui prend sa source au glacier Rimo, une des langues du glacier Siachen dans le massif du Karakoram. Nous longeons cette rivière sur une centaine de kilomètre au centre d’une large vallée désertique, dans une ambiance du bout du monde. A quelques kilomètres de notre étape du jour, le village de Diskit, est surplombé par un joli monastère de l’ordre gelukpa, offrant une vue imprenable sur la vallée de la Nubra. Nous continuons ensuite jusqu’au village de Hunder. Logement en guesthouse (3200m d’alt.).
Dernière étape de cette épopée motocycliste, mais il nous reste à franchir le col carrossable le plus haut du monde, le Khardung La (5602 m annoncé par la voirie, mais réellement à 5359 m au gps) d’où nous découvrons le Saser Kangri culminant à 7612 m d’altitude. L’euphorie nous gagne, il est temps de redescendre… Au fur et à mesure que nous approchons de la capitale, l’animation, les habitations, les monastères et le trafic se font de plus en plus ressentir… Nous sommes de retour parmi les hommes… Au pays des dieux ! Le soir, « Ladakhi Party » et dernier repas en compagnie de l’équipe accompagnante… Logement en guesthouse (3500m d’alt.).
Tôt le matin, vol pour Delhi. Une journée tampon prévue pour le vol interne est nécessaire afin de garantir votre arrivée à Delhi, en effet, suivant les conditions climatiques, certains vols peuvent être annulés. Logement à l’hôtel (216 m d’alt.)
Journée libre à Delhi. Vous disposez de la chambre jusqu’à 12h… Transfert vers l’aéroport international de Delhi selon vos horaires de vols.
L’encadrement : Vous êtes pris en charge depuis l’aéroport international de Delhi (à votre arrivée en Inde et jusqu’à votre départ vers l’Europe). Un membre de notre équipe vous accueillera à votre arrivée à l’aéroport. Durant le voyage à moto, l’équipe se constitue de Sanu, c’est votre guide culturel francophone, il passe de la voiture assistance à la moto et vice versa, enchaine la présentation de la vie locale, vous plonge dans l’histoire d’un monastère, du bouddhisme, de l’Inde, de l’Himalaya ou… C’est sans fin, il est incollable. Depuis 2013, Thinless a troqué sa jeep contre une moto Royal Enfield, c’est lui qui ouvre la route et s’assure que le sourire ne vous quitte plus. Ses compagnons de route l’ont ironiquement surnomé “Road Captain” (il est Ladakhi et est aussi notre guide local… Il connait tout le monde partout et cela nous ouvre beaucoup de portes), Raja est notre mécanicien moto (il est Sikh et habite à Delhi quand il n’est pas en tour ou dans la préparation de notre parc de motos.. Il travaille à l’année avec nous) ! A cela s’ajoute quelques personnes que vous croiserez occasionnellement : Gyaltsan, qui s’occupe de la logistique depuis notre bureau à Leh, Dorjey (aussi Ladakhi et guide de trekking) qui vous accueille à Delhi, Nawang le propriétaire de la guesthouse à Leh, et toute une bande d’amis qui gravite autour, particulièrement lors des fêtes à la fin des séjours. Nous sommes très unis par une amitié qui dure maintenant depuis près de 10 ans et l’équipe n’a pas changée depuis le début. Nous vivons à l’année dans la région, nous y avons nos amis, nos habitudes, nos bonnes adresses…. Cela se ressent tout au long du voyage à moto… Pour le reste, c’est à vous de jouer !
Le voyage se déroule sur le rythme de la balade et c’est l’entre-aide qui prime sur la performance. Raja, notre mécanicien, peut à tout moment prendre une moto lors des passages plus difficiles ou pour dépanner lors d’un coup de fatigue. L’un ou l’autre pilote peut alors prendre place dans le 4×4 qui suit le groupe de motards et faire papote avec Sanu. Le voyage à moto est le meilleur moyen de visiter le Ladakh parce qu’il facilite le contact avec les personnes rencontrées, parce que vous êtes acteur et non passif, parce que l’on peut s’arrêter à tout moment pour un paysage, une photo ou une rencontre….
Voyager à moto en Inde : la conduite moto sur les routes indiennes est quelque peu déroutante au début, mais l’on finit vite par s’y habituer. Le klaxon est roi, le plus gros a généralement la priorité, et n’importe quoi (ou qui !) peut déboucher à tout moment en plein milieu de la route. Une fois ces trois règles assimilées, la circulation nous semble plus fluide. Ce voyage à moto s’adresse à des pilotes expérimentés capables de respecter les consignes élémentaires de sécurité.
L’itinéraire : durant le voyage à moto, les distances et les temps de roulage peuvent être modifiés en fonction des conditions climatiques et de l’état de la route. Alors faites preuve de patience et de bonne humeur, vous êtes en vacances !
Le climat : notre été européen correspond à la meilleure période pour visiter le Ladakh. Alors que le reste de l’Inde se retrouve sous la mousson, le Ladakh, coincé entre la chaine de l’Himalaya et celle du Karakoram, se trouve épargné par les pluies. Le climat y est donc sec et rude avec une réverbération intense du soleil. Au Ladakh, les températures oscillent de 0 à 30° en fonction de l’altitude et de l’ensoleillement (les écarts sont parfois brusques). Toutefois ayez en tête que dans les alentours de Manali la mousson sera bien présente, il faudra donc prévoir des vêtements adaptés (cf. Equipement).
L’altitude : La région du Ladakh se trouve en haute altitude, nous franchissons des cols à plus de 5000m et dormons généralement entre 3000 et 3500m d’alt. Trois nuits se passent à 4500m d’alt. (les lacs et le plateau de Sarchu). Nos parcours tiennent compte de l’acclimatation à l’altitude, mais vous pourrez vous sentir un peu faibles durant les premiers jours, cela varie d’une personne à l’autre, fumeur ou pas, sportif ou non, jeune ou vieux, fille ou garçon, Il n’y a pas de profil type et d’une fois à l’autre cela peut changer. Voici les principaux symptômes : maux de tête, étourdissement, perte d’appétit, insomnie, nausée….
Quelques conseils pour limiter le mal d’altitude :
La plupart du temps, il suffit de se reposer, prendre un ou deux cachets d’aspirine (pour fluidifier le sang), et ça passe. Si le mal perdure, nous disposons de bouteilles d’oxygène. Et si cela ne passe toujours pas, la seule solution est alors de redescendre en altitude. L’un des deux véhicules qui nous accompagne peut à tout moment prendre en charge un participant vers un point plus bas (vers Manali ou Leh en fonction de l’endroit où l’on se situe).
Concernant le Diamox qui est diurétique, nous préconisons une utilisation en curatif et non en préventif. Différents avis existent sur le sujet, renseignez-vous auprès de votre médecin.
Santé : au-delà des questions d’altitudes décrites ci-dessus, il est essentiel de nous faire part de toute spécificité de santé vous concernant, cela nous permettra d’être réactifs en cas de besoin. Si vous avez des antécédents cardiaques il est indispensable d’avoir l’aval de votre médecin.
Les hébergements : Les nuits se font principalement dans des guesthouses (petits hôtels de type familial) en chambre double. Chaque chambre comprend une salle de bain privée avec eau chaude, souvent dans un cadre magique. Le parcours prévoit 3 nuits en altitude dans des campements fixes installés durant la saison à Sarchu, aux lacs Tsomoriri et Pangong. Il s’agit de grandes tentes de deux personnes, où vous pouvez vous tenir debout et dormez dans un lit. De grosses couvertures sont fournies mais il est toujours préférable d’avoir son sac de couchage. Nous prenons les repas dans la tente mess. Vous êtes au plus près de la nature, les montagnes comme seul décor et les marmottes comme uniques voisines. Le bonheur !
Les repas : Les repas sont pris tous ensemble. Petit déjeuner vers 8h, déjeuner vers 12h-13h généralement sous forme de pique-nique et diner vers 19-20h au restaurant ou à la guest-house. Ce voyage est aussi une expérience culinaire qui évoluera en fonction des régions que vous traverserez. Si les traditionnels currys de poulet et végétariens ainsi que les incontournables chapatis et naans vous accompagneront tout du long, vous découvrirez une gastronomie plus proche de celle chinoise une fois au Ladakh avec ses nouilles sautées, raviolis vapeurs (momos) et grandes soupes par exemple. Vous aurez également un aperçu des plats de type cachemiri (à forte influence pakistanaise), délicieux ! Pour les moins aventuriers du palais, rassurez-vous, les occasions de manger occidental seront nombreuses. Quant à manger épicé, cela dépendra de vos goûts !
Tenues : afin de respecter la culture locale, il est important d’avoir les épaules couvertes, d’éviter les décolletés, et les jambes nues… Indispensable pour la visite des monastères.
Equipement : voici une liste non exhaustive des principales choses à mettre dans votre balluchon :·
Les bagages : Le poids maximum pour le vol interne entre Delhi et Leh est de 20kg en soute et 7 kg en bagage à main. Valise ou Sac à dos en fonction de vos préférences. Durant le voyage à moto, vos bagages seront transportés dans l’un des véhicules qui suit le groupe. Sur la moto, vous aurez votre petit sac de jour, avec crème solaire, eau, appareil photo, etc… (nous vous fournirons une housse de protection pour l’eau et la poussière – les motos sont équipées d’un petit porte-bagages).
Argent : vous pourrez changer des euros à Delhi, à Manali et à Leh. Des distributeurs par carte bancaire sont également disponibles à Delhi, Manali et Leh (vérifiez auprès de votre banque si votre type de carte fonctionne en Inde). Le taux de change est d’environ 1€ = 80 roupies.
Budget à prévoir : le budget sur place n’est pas très élevé…voici quelques références et frais à votre charge:
Electricité : pas besoin d’adaptateur en Inde, les prises sont les mêmes que chez vous et le voltage est de 220V (il y a beaucoup de coupures de courant). Vous pourrez charger vos batteries en cours de route, excepté les 3 soirs en campements fixes à Sarchu, aux lacs Tsokar et Tsomoriri… Si vous avez un chargeur sur allume cigare, vous pourrez toujours rechargez vos appareils dans le véhicule d’assistance qui nous accompagne.
Communication : votre réseau téléphonique fonctionnera à Delhi. Une fois au Ladakh aucun réseau étranger ne fonctionne (zone protégée de par la proximité avec la Chine et le Pakistan). Sur place et sur certaine étape vous aurez accès à une connection Wifi (mais c’est parfois très lent) ou en cas d’urgence, vos proches peuvent joindre directement un membre de notre équipe.
Décalage horaire : l’Inde est loin, mais pas si loin ! + 3h30 vous séparerons de vos proches restés en Europe.
Vaccins : aucune vaccination n’est administrativement obligatoire en Inde. Cela dit il est important d’être à jour pour les vaccination universelles : tétanos, polio, diphtérie, hépatite B, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole. La vaccination contre l’hépatite A et la fièvre typhoïde est conseillée.
Visa Inde : à propos du visa, cela va en général assez vite (4 à 5 jours ouvrable), mais il faut prévoir un mois à l’avance pour être certain de l’obtenir dans les temps… Le demande de visa se fait en ligne https://indianvisaonline.gov.in/evisa/tvoa.html